Laissons la parole au Royal Pologne pour expliquer ce qu’ils avaient organisé dans le cadre de la journée des blessés de juin dernier !
« A l’occasion de la deuxième journée nationale des blessés de l’armée de terre (JNBAT) le 23 juin dernier, le 5e régiment de cuirassiers s’est attaché à montrer son « esprit de famille militaire » en se rassemblant autour d’un blessé et de sa famille.
C’est ainsi que le caporal Souffiane, blessé en opérations en 2013, a été invité par le régiment pour un séjour de 48h00 aux Emirats arabes unis, avec son épouse, afin de découvrir le pays mais aussi de visiter le régiment et d’apporter le témoignage de son expérience.
Au cours d’une première journée culturelle, le couple, accompagnés de ses guides cuirassiers, a pu découvrir entre autres le Louvre Abu Dhabi, la corniche, les souks, l’Emirates Palace et la grande Mosquée Sheikh Zayed. Puis, compte tenu de la chaleur accablante, nos deux invités eurent plaisir à se rafraîchir dans la piscine de l’hôtel Marriott avant de dîner avec des militaires du rang du régiment et leurs épouses au Shangri-la, haut lieux de la vie d’Abu Dhabi.
Le lendemain, laissant son épouse entre les mains de quelques conjoints pour une séance de spa et de shopping, le caporal Souffiane a été présenté au chef de corps avant d’assister au challenge sportif organisé pour l’occasion. Après la remise des prix autour d’un petit déjeuner consistant, il a pu faire le tour des salles de convivialité des unités du Royal Pologne afin de parler avec chacun de son expérience, de sa gestion de la blessure, de sa reconstruction auprès de sa famille, etc.
Ce fut aussi pour lui une première reprise de contact avec un régiment et ses soldats. Ses craintes concernant le regard qui pourrait être posé sur lui et sa blessure furent vite balayées par la camaraderie et l’amitié que lui témoignèrent les cuirassiers et militaires de toutes armes du régiment.
Avant de reprendre la direction de la France, le caporal Souffiane et son épouse ont été les invités d’honneur de la soirée régimentaire des partants.
En espérant qu’au cours de ces quelques heures, le caporal Souffiane ait ressenti la reconnaissance et la solidarité qu’il mérite, les militaires du régiment ont été édifiés par son témoignage et ont concrètement mesuré l’importance de l’accompagnement que nous devons tous à nos blessés. »